Même si ce terme est utilisé fréquemment, sa définition concrète, son usage et les caractéristiques qui le composent peuvent être flous. On fait le point !
Rappelons la définition : un « datacenter » ou « centre de données » est une infrastructure qui stocke et traite des données informatiques.
Il s’agit d’une infrastructure physique et logicielle qui permet aux utilisateurs d’accéder à des données à partir de n’importe quel endroit et à tout moment (à partir du moment où ils ont une connexion Internet bien sûr).
Les datacenters peuvent être construits par des entreprises pour héberger leurs propres systèmes informatiques, en respectant des critères bien précis qui leurs sont propres.
Mais ils peuvent également être loués au détail (de la salle entière à l’unité « U » de 4,445 cm) par des entreprises ou des particuliers qui souhaitent disposer d’un espace de stockage et de traitement des données. C’est ce que l’on appelle les datacenters à vocation commerciale, qui sont environ 250 en France.
Un datacenter, c’est quoi ?
Un datacenter est donc un lieu physique où sont stockées, gérées et distribuées des données informatiques et de l’information.
Ils sont utilisés par les entreprises, les fournisseurs d’accès Internet et les opérateurs mobiles pour stocker et gérer leurs systèmes informatiques.
Les données qu’ils hébergent peuvent être des informations personnelles, des données commerciales ou des applications.
Ainsi, leur usage permet d’éviter que les données soient perdues en cas d’incident, offre une meilleure sécurité et une plus grande disponibilité pour les entreprises.
Ce qu’il faut pour un datacenter
Concevoir un datacenter ne s’improvise pas. Pour qu’il soit fonctionnel, il faut compter des travaux sur une période de 12 à 18 mois pour une durée de vie de 15 à 20 ans (3 à 5 ans pour les équipements type serveurs), il est conçu de manière bien spécifique.
LE LIEU :
L’implantation est cruciale car elle va amener des opportunités ou des menaces, des atouts ou des contraintes. Généralement l’accès facile aux réseaux de courant fort (électricité) et de fibre optique va être un critère prioritaire. Mais aussi la proximité de services et d’infrastructures de transport va jouer sur une bonne implantation.
LE BÂTI :
Les datacenters sont généralement construits avec des matériaux robustes tels que l’acier et le béton afin de garantir une protection anti-fuite d’eau ou anti-vandalisme. Les caractéristiques coupe-feu sont choisies précisément. L’enveloppe est autant étudiée que l’urbanisation intérieure, c’est à dire la répartition pratique des pièces et des équipements pour optimiser leur usage et les flux.
L’ÉNERGIE :
Il faut également prendre en compte l’alimentation en énergie. C’est le nerf de la guerre ! Et, avec les augmentations des coûts énergétiques, sa bonne gestion est primordiale.
Les datacenters ne peuvent pas se permettre de coupures, ils sont donc équipés de redondance électrique, c’est-à-dire 2 sources d’alimentation, avec au moins l’une d’entre elle secourue par groupe électrogène. Les équipements informatiques étant sensibles, le courant doit non seulement être toujours présent mais en plus « propre » : pas de microcoupure, de « bruit », ou variations. On utilise pour cela des « Alimentations sans Interruption (ASI) » ou « UPS » composées de batteries, d’un système d’ondulation et d’un commutateur.
LA GESTION DE LA CHALEUR :
Vos données dégagent de la chaleur, et oui ! Plus précisément les équipements informatiques qui en sont les supports. Les datacenters sont donc largement équipés de systèmes de refroidissement pour dissiper la chaleur : groupes froids, armoires de climatisation, ventilations, confinement de la chaleur (hot corridor), etc. pour maintenir les serveurs et les réseaux à une température adéquate.
LA PROTECTION PHYSIQUE :
Seules les personnes habilitées peuvent avoir accès au datacenter. Une gestion des accès doit être mise en place avec un système de contrôle d’accès (badge, biométrie, vidéosurveillance) et les personnes malveillantes doivent être repoussées ou ralenties (alarme, détection d’intrusion).
LA GESTION DES RISQUES :
Finalement le métier de gérer un datacenter est un métier de gestion des risques. Chaque risque doit être identifié, évalué et traité. Il est évalué selon sa fréquence probable d’apparition et l’impact qu’il a sur l’activité. Pour traiter un risque, des méthodes (norme ISO27001, HDS…) et des solutions techniques sont mises en place : procédures de secours, système anti-incendie, bac de protection d’eau, structure de répartition de la charge (jusqu’à 1,5 tonne par m2 !), etc.
LA SURVEILLANCE :
Les datacenters sont placés sous haute surveillance, 24h/24 et 7j/7 pour assurer la sécurité et la disponibilité des services sur place ou à distance. Chaque élément critique doit être mesuré, analysé et corrigé en cas d’écart avec les seuils définis C’est également le but des maintenances préventives et curatives.
Tous ces éléments sont indispensables pour que le datacenter soit opérationnel et offre un service d’hébergement de qualité, mais ce ne sont pas les seuls.
Vos données numériques les plus précieuses méritent une vraie forteresse !
Venez découvrir notre Datacenter Extendo à Belfort, nous serons ravis de vous faire partager son histoire !